Connaissance, vérité et démocratie ?

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De Platon à Arendt en pas­sant par Machiavel, “connais­sance et démo­cra­tie ne font pas bon ménage”, tan­dis que la véri­té n’aurait rien à faire en poli­tique. Alors “Pourquoi vou­loir asso­cier ces trois concepts : connais­sance, véri­té et démocratie?”

« Que pour­raient bien venir faire véri­té et connais­sance dans un uni­vers où règnent la contin­gence, les véri­tés de fait et non les véri­tés de rai­son » ? s’in­ter­roge encore Claudine Tiercelin.

A l’heure des rela­ti­vismes de tout genre, dans un contexte de peur-panique et de mon­tée des popu­lisme tan­dis que pros­pèrent les « faits » dits « alter­na­tifs », on com­prend l’urgence à mobi­li­ser toutes les res­sources, à faire dia­lo­guer la phi­lo­so­phie de la connais­sance avec les autres dis­ci­plines et plus par­ti­cu­liè­re­ment avec la phi­lo­so­phie morale et la phi­lo­so­phie politique

« Politique, connais­sance et véri­té sont cen­sées ne pas faire bon ménage. Mais la démo­cra­tie va de pair avec l’idée de citoyens égaux, ration­nels et auto­nomes. Défendre la démo­cra­tie, contre le scep­tique, le rela­ti­viste et le cynique, c’est se situer dans un « espace de rai­sons », théo­riques et pra­tiques, où l’on peut appor­ter des jus­ti­fi­ca­tions et viser, non le seul consen­sus, mais la véri­té. » Voilà pour les enjeux de ce cours d’ouverture, où l’on sent dès les pre­mières minutes que le che­min choi­si sera exigeant

Et si vous chan­giez d’air ?

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