Jean-Luc Lagarce – Juste la fin du monde – l’intermède

Temps de lec­ture : 5 minutes

Le terme même d’intermède ren­voie au domaine du spec­tacle ou du diver­tis­se­ment. On peut faire réfé­rence à la comé­die clas­sique, notam­ment la comédie-ballet de Molière, à l’instar des inter­mèdes dan­sés du Malade ima­gi­naire ou du Bourgeois gen­til­homme .
Par ailleurs, la pré­sence d’un inter­mède dans Juste la fin du monde, œuvre ouverte par un épi­logue proche du tra­gique, confirme l’hypothèse du col­lage, du mon­tage d’éléments dis­pa­rates. Ce lien avec le diver­tis­se­ment fait contraste avec la ten­sion de la scène pré­cé­dente, grande scène d’affrontement entre les deux frères.
L’intermède en lui-même sur­prend par sa rapi­di­té : 9 scènes très courtes tou­jours à deux per­son­nages, avec un jeu sur le mou­ve­ment qui peut évo­quer le bal­let, comme « un pas de deux » autour d’Antoine et Suzanne et un iti­né­raire, celui de Louis.

Ce conte­nu est réser­vé aux abon­nés au pack EAF. (épreuves anti­ci­pées de français)
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