Le terme même d’intermède renvoie au domaine du spectacle ou du divertissement. On peut faire référence à la comédie classique, notamment la comédie-ballet de Molière, à l’instar des intermèdes dansés du Malade imaginaire ou du Bourgeois gentilhomme .
Par ailleurs, la présence d’un intermède dans Juste la fin du monde, œuvre ouverte par un épilogue proche du tragique, confirme l’hypothèse du collage, du montage d’éléments disparates. Ce lien avec le divertissement fait contraste avec la tension de la scène précédente, grande scène d’affrontement entre les deux frères.
L’intermède en lui-même surprend par sa rapidité : 9 scènes très courtes toujours à deux personnages, avec un jeu sur le mouvement qui peut évoquer le ballet, comme « un pas de deux » autour d’Antoine et Suzanne et un itinéraire, celui de Louis.
Jean-Luc Lagarce – Juste la fin du monde – l’intermède
Temps de lecture : 5 minutes
Ce contenu est réservé aux abonnés au pack EAF. (épreuves anticipées de français)
Pub…