La forêt contre l’usine, les premiers combats environnementaux

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L’Angleterre connaît au cours du XIXe siècle une expan­sion sans pré­cé­dent : le déve­lop­pe­ment de l’industrie et de l’urbanisation lui per­mettent de deve­nir la pre­mière puis­sance mon­diale. Mais l’économie flo­ris­sante du pays ne s’établit pour­tant pas sans consé­quences : la créa­tion de che­mins de fer, la construc­tion d’usines, l’exploitation du char­bon et de l’acier trans­forment alors pro­fon­dé­ment les paysages. 

Face aux pol­lu­tions et à la menace des espaces natu­rels qui découlent de ce nou­veau contexte socio-économique émerge une nou­velle conscience envi­ron­ne­men­tale. Poètes, artistes, écri­vains s’emparent de cette thé­ma­tique qui devient alors le ter­rain d’enjeux esthé­tiques, spi­ri­tuels et patrio­tiques. Les pou­voirs publics anglais assurent éga­le­ment la pro­tec­tion de l’environnement à tra­vers la créa­tion d’associations et une légis­la­tion spé­ci­fique. Les com­bats envi­ron­ne­men­taux au XIXe siècle ne sont donc plus seule­ment, comme on pou­vait le pen­ser, l’affaire de mar­gi­naux uto­pistes. Dans quelle mesure l’Angleterre du XIXe siècle devient pré­cur­seur des luttes envi­ron­ne­men­tales contemporaines ?

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