out le monde en parle, et pour cause : cou­plée à l’intelligence arti­fi­cielle, la révo­lu­tion numé­rique en cours a d’ores et déjà un impact majeur sur les tech­no­lo­gies, sur le tra­vail de presque tout le monde, les rela­tions inter­per­son­nelles, l’économie et même la poli­tique. Mais qui est le véri­table arbitre de toutes ces métamorphoses ?

Le pacte moral de la révo­lu­tion pré­cé­dente, celle dite « indus­trielle », tenait en ce qu’elle pro­met­tait l’amélioration de la vie pour tous. Avec les puces et l’ensemble des pro­duits nés de l’électronique, ce qu’on appelle la « Tech », cette pro­messe tient-elle tou­jours ? Autre ques­tion : La révo­lu­tion numé­rique aide-t-elle la démo­cra­tie, ou dissout-elle au contraire notre socle com­mun ? Pourrait-elle être le des­pote « pré­voyant et doux » par lequel Tocqueville voyait dis­pa­raître la démocratie ?