L’âge des algorithmes : comment l’activisme remplace le militantisme du XXe siècle

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Le scan­dale des Facebook papers extrê­me­ment docu­men­té grâce aux fuites orga­ni­sée par l’ingénieure Frances Haughen ancienne employée per­met de reve­nir sur les effets effets non seule­ment de Facebook des réseaux sociaux sur le cours du monde depuis dix ans au moins. L’espoir que cer­tains ont pu mettre sur l’activisme des blo­gueurs tuni­siens ou syriens lors des prin­temps arabes s’est terni. On com­mence seule­ment à mesu­rer les effets des algo­rithmes dans le déclen­che­ment d’émeutes vio­lentes en Ethiopie, en Inde, au Pakistan, dans l’élection de Donald Trump bien sûr comme dans l’attaque contre le Capitole le 6 jan­vier der­nier, mais aussi plus géné­ra­le­ment dans la mon­tée des popu­lismes à tra­vers le monde, et, en France, dans l’accélération de la décom­po­si­tion des par­tis poli­tiques tra­di­tion­nelle en cours depuis la fin de la guerre froide et dans l’émergence de per­son­na­li­tés clivantes. 

Sous l’influence des tech­no­lo­gies, ce que l’on appe­lait au ving­tième siècle le mili­tan­tisme laisse ainsi la place à une nou­velle forme d’engagement poli­tique qui de droite ou de gauche s’avère émi­nem­ment para­doxal. Un mili­tan­tisme indi­vi­duel, plus proche de la per­for­mance que de l’exactitude fac­tuelle, et qui ne rechigne pas devant le suc­cès social. Comment fonctionne-t-il et quels en sont les risques ?

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