La Russie et la Turquie entretiennent des relations complexes partagées entre rivalités régionales et intérêts économiques et stratégiques communs.
Ces dernières années, elles se sont confrontées en Syrie où elles soutiennent des camps opposés, et dans une guerre entre l’Arménie – ennemi de la Turquie proche de Moscou – et l’Azerbaïdjan, soutenu sans faille par Ankara.
En Syrie, les deux puissances ont parrainé des accords de cessez-le-feu dans la région d’Idleb, qui échappe au contrôle de Damas et où se trouvent des combattants pro-turcs.
Les deux pays ont aussi des différends dans le conflit en Libye.
Parallèlement, les deux pays se sont rapprochés à la faveur des tensions entre Moscou et les Occidentaux, et des relations de plus en plus délicates entre la Turquie et ses alliés de l’OTAN.
La Russie a par exemple vendu des systèmes anti-aériens S‑400 aux Turcs, suscitant les protestations de Washington.
Ankara et Moscou ont aussi d’importants intérêts économiques communs, en particulier dans le tourisme et les exportations alimentaires.
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