“Peau d’âne”, un inceste… enchanté ?

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Peau d’âne est l’un des contes les plus anciens du réper­toire popu­laire. Ses pre­mières traces remontent à plus de 150 ans avant que Charles Perrault n’en pro­pose une ver­sion rimée en 1694.
L’histoire tient en une phrase : pour échap­per au désir inces­tueux de son père, Peau d’âne exige de lui des robes de plus en plus somp­tueuses jus­qu’au jour où elle s’en­fuit, dégui­sée en souillon. Le 16 décembre 1970, Peau d’âne sort au ciné­ma. Le réa­li­sa­teur s’ap­pelle Jacques Demy et ce film est l’a­bou­tis­se­ment de huit années de réflexion et de tra­vail qui trans­pose le monde du conte dans l’u­ni­vers baroque et roman­tique qu’af­fec­tion­nait le réalisateur.

Les contes, quels qu’ils soient, je les ai tous lus. Dans ma jeu­nesse, j’adorais ça. Il y a des enfants qui aiment la réa­li­té mais pour moi tout était pos­sible : je par­lais à mon crayon, à mon mou­choir, à mon plu­mier. Adulte, quand j’ai relu les contes, j’ai pensé qu’il y avait avec Peau d’âne deux films : un film pour les adultes et un film pour les enfants, c’est très rare de trou­ver un sujet qui soit pas­sion­nant pour tous. 
Jacques Demy

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