Le réseau est semblable à une immense toile qui ne cesse de s’agrandir à une ampleur démesurée. Ses conséquences sont nombreuses, notamment pour l’environnement. Le numérique et l’écologie sont-ils ennemis ou alliés ? Comment les géants du numérique invisibilisent-ils la pollution qu’ils génèrent ?
Et si on commençait enfin à percevoir la matérialité du monde virtuel ?
Malgré les apparences, l’envoi d’un mail, un like sur un réseau social, ou encore le visionnage d’une vidéo de chat provoquent bel et bien une dépense d’énergie polluante.
A cette pollution énergétique s’en ajoute une autre : celle liée aux matières premières requises pour la production croissante des outils numériques.
Malgré cette lente prise de conscience, la course au développement de capacités d’échanges virtuels toujours plus rapides, et de stockage de données toujours plus vastes, ne semble pas prête de s’arrêter. De quoi donner un sacré vertige au bord de la matrice.