Liste alphabétique des articles publiés
Le Drame romantique
Un genre éphémère. Trois phases successives de 1823 à 1843 : Les manifestes théoriques : Elaboration de préfaces et de textes théoriques par avant la période de création (cf. Stendhal, Racine et Shakespeare,1823 – 1825 ; Hugo, Préface de Cromwell, 1827). La période créatrice : Théâtre romantique s’affirme par opposition au théâtre classique puis évolue vers une attitude plus positive ( Dumas, La Tour de Nesle, 1832 ; Hugo, Lucrèce Borgia, 1832 ; Ruy Blas, 1838 ; Vigny, Chatterton, 1834 ; Musset, Lorenzaccio, 1834 ). Le déclin : Forme théâtrale qui ne résiste pas à l’hostilité des pouvoirs, favorables à la dramaturgie classique, et à la désaffection du public. 1843 : échec des Burgraves de Victor…
La Commedia dell’arte (XV-XVIèmes)
Tandis que l’élite apprécie les spectacles inspirés du théâtre antique, le grand public lui préfère la “commedia dell’arte”, forme de théâtre populaire, né en Italie, fortement basé sur l’improvisation ( On l’appelle aussi commedia improviso ‑comédie improvisée). L’appellation commedia dell’arte est difficile à traduire. On peut parler de « comédie des artistes ». En effet, les pièces étaient jouées par des comédiens professionnels. On parle aussi de commedia alla maschara, puisque dans ce genre, les comédiens sont, la plupart du temps, masqués. Des troupes de comédiens créent des personnages typés (serviteurs comiques, vieillards, avocats, docteurs ridicules, amants, etc.). Ces mêmes personnages apparaissent dans des…
Le théâtre médiéval
Tout d’abord, il ne faut point se lasser de répéter que le Moyen-âge ne fut point une époque triste, comme d’aucuns s’obstinent à le prétendre ; et le peuple parisien ne cesse point de se moquer de tout. Il immortalise la Farce même aux murs des cathédrales. Son ironie n’épargne ni le Christ, ni les Saints, ni la Vierge, pourtant si fêtée. Les premiers mettent en scène, au milieu d’un carrefour, sur un échafaud, artisans avec leurs instruments, médecins avec leurs fioles, gens d’Église avec leurs chapes, gens de justice avec leurs écritoires, gens de guerre avec leurs épées. C’est un déroulement de comiques…
La liberté est-elle une illusion ?
L’analyse des termes du sujet : 1) La liberté : Il s’agit de toujours partir de la conception spontanée, immédiate que l’on se fait de la liberté, celle de l’ « homme de la rue » qu’aurait pu interroger Socrate. Ainsi, la liberté, c’est « faire ce que l’on veut », elle correspond, semble-t-il à la toute-puissance de la volonté de chacun. Spontanément, tout individu se sent libre dès lors qu’il peut accomplir tous ses désirs, toutes ses envies.Or l’expérience ordinaire de la vie montre aussi, paradoxalement, l’être humain soumis à de nombreuses contraintes à la fois externes (physiques, sociales, politiques) et internes (instincts, habitudes, passions) qui pèsent sur sa liberté et qu’il lui est difficile voire impossible de…
L’Inconscient
INTRODUCTION La conscience n’est pas une toute-puissance qui maîtrise la totalité de la vie psychique de l’homme. La conception socratique, cartésienne d’un homme maître de lui-même sera réfutée par une nouvelle conception de notre psychique : c’est la conception freudienne de l’inconscient. Cette nouvelle conception freudienne inflige à l’humanité une troisième blessure après celle de Copernic (l’homme n’est pas au centre du monde) et celle de Darwin (l’homme descend du singe). Nous verrons dans ce chapitre la conception freudienne de l’inconscient, la naissance de sa théorie, sa signification, sa structure, son fonctionnement, sa manifestation et sa limite. [swpm_protected for=“2” format_protected_msg=“1” custom_msg=“La suite de cet…