Liste alpha­bé­tique des articles publiés

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Le Drame romantique

Mai 14, 2022774

Un genre éphé­mère. Trois phases suc­ces­sives de 1823 à 1843 : Les mani­festes théo­riques : Elaboration de pré­faces et de textes théo­riques par avant la période de créa­tion (cf. Stendhal, Racine et Shakespeare,1823 – 1825 ; Hugo, Préface de Cromwell, 1827). La période créa­trice : Théâtre roman­tique s’affirme par oppo­si­tion au théâtre clas­sique puis évo­lue vers une atti­tude plus posi­tive ( Dumas, La Tour de Nesle, 1832 ; Hugo, Lucrèce Borgia, 1832 ; Ruy Blas, 1838 ; Vigny, Chatterton, 1834 ; Musset, Lorenzaccio, 1834 ). Le déclin : Forme théâ­trale qui ne résiste pas à l’hostilité des pou­voirs, favo­rables à la dra­ma­tur­gie clas­sique, et à la désaf­fec­tion du public. 1843 : échec des Burgraves de Victor…

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La Commedia dell’arte (XV-XVIèmes)

Sep 23, 2022690

Tandis que l’élite appré­cie les spec­tacles ins­pi­rés du théâtre antique, le grand public lui pré­fère la “com­me­dia dell’arte”, forme de théâtre popu­laire, né en Italie, for­te­ment basé sur l’improvisation ( On l’appelle aussi com­me­dia impro­vi­so ‑comé­die impro­vi­sée). L’appellation com­me­dia dell’arte est dif­fi­cile à tra­duire. On peut par­ler de « comé­die des artistes ». En effet, les pièces étaient jouées par des comé­diens pro­fes­sion­nels. On parle aussi de com­me­dia alla mascha­ra, puisque dans ce genre, les comé­diens sont, la plu­part du temps, mas­qués. Des troupes de comé­diens créent des per­son­nages typés (ser­vi­teurs comiques, vieillards, avo­cats, doc­teurs ridi­cules, amants, etc.). Ces mêmes per­son­nages appa­raissent dans des…

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Le théâtre médiéval

Déc 29, 2021699

Tout d’abord, il ne faut point se las­ser de répé­ter que le Moyen-âge ne fut point une époque triste, comme d’aucuns s’obstinent à le pré­tendre ; et le peuple pari­sien ne cesse point de se moquer de tout. Il immor­ta­lise la Farce même aux murs des cathé­drales. Son iro­nie n’épargne ni le Christ, ni les Saints, ni la Vierge, pour­tant si fêtée. Les pre­miers mettent en scène, au milieu d’un car­re­four, sur un écha­faud, arti­sans avec leurs ins­tru­ments, méde­cins avec leurs fioles, gens d’Église avec leurs chapes, gens de jus­tice avec leurs écri­toires, gens de guerre avec leurs épées. C’est un dérou­le­ment de comiques…

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La liberté est-elle une illusion ?

Nov 17, 2021824

L’analyse des termes du sujet : 1) La liber­té : Il s’agit de tou­jours par­tir de la concep­tion spon­ta­née, immé­diate que l’on se fait de la liber­té, celle de l’ « homme de la rue » qu’aurait pu inter­ro­ger Socrate. Ainsi, la liber­té, c’est « faire ce que l’on veut », elle cor­res­pond, semble-t-il à la toute-puissance de la volon­té de cha­cun. Spontanément, tout indi­vi­du se sent libre dès lors qu’il peut accom­plir tous ses dési­rs, toutes ses envies.Or l’expérience ordi­naire de la vie montre aussi, para­doxa­le­ment, l’être humain sou­mis à de nom­breuses contraintes à la fois externes (phy­siques, sociales, poli­tiques) et internes (ins­tincts, habi­tudes, pas­sions) qui pèsent sur sa liber­té et qu’il lui est dif­fi­cile voire impos­sible de…

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L’Inconscient

Nov 14, 2021810

INTRODUCTION La conscience n’est pas une toute-puissance qui maî­trise la tota­li­té de la vie psy­chique de l’homme. La concep­tion socra­tique, car­té­sienne d’un homme maître de lui-même sera réfu­tée par une nou­velle concep­tion de notre psy­chique : c’est la concep­tion freu­dienne de l’inconscient. Cette nou­velle concep­tion freu­dienne inflige à l’hu­ma­ni­té une troi­sième bles­sure après celle de Copernic (l’homme n’est pas au centre du monde) et celle de Darwin (l’homme des­cend du singe). Nous ver­rons dans ce cha­pitre la concep­tion freu­dienne de l’in­cons­cient, la nais­sance de sa théo­rie, sa signi­fi­ca­tion, sa struc­ture, son fonc­tion­ne­ment, sa mani­fes­ta­tion et sa limite. [swpm_protected for=“2” format_protected_msg=“1” custom_msg=“La suite de cet…

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