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La Pleiade (XVIème siècle)

La Renaissance, qui s’é­tend en Europe du XIVe siècle à la fin du XVIe siècle, est mar­quée par un renou­veau poé­tique. Les formes tra­di­tion­nelles médié­vales sont délais­sées. Au XVIe siècle, un groupe de jeunes poètes sou­cieux de don­ner au fran­çais ses lettres de noblesses forme la Pléiade. Aux ori­gines : de nou­velles formes poé­tiques Clément Marot est le pre­mier poète de la Renaissance à pro­po­ser une poé­sie inno­vante, qui s’é­loigne des formes médié­vales (ron­deau, bal­lade) et s’ins­pire de la poé­sie antique (élé­gie, épi­gramme et épître) et ita­lienne pour fon­der des formes neuves. Il intro­duit ainsi en France le son­net, d’a­bord dif­fu­sé en Italie par Pétrarque, puis culti­vé par les poètes de la Pléiade. Les poètes de la Pléiade conti­nuent de s’ins­pi­rer des modèles antiques (comme les odes de Pindare et d’Horace),…

Oct 24, 20225992 min read
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Colette – Sido – une autobiographie ?

Nous ne pour­rions appré­hen­der une œuvre dans son contexte auto­bio­gra­phique sans avoir dis­cu­té, au préa­lable, de son appar­te­nance à ce genre lit­té­raire et, pour ce faire, nous nous appuie­rons d’un point de vue théo­rique sur l’œuvre de Philippe Lejeune, Le Pacte auto­bio­gra­phique. Cependant qui pour­rait mieux juger de la qua­li­té auto­bio­gra­phique de Sido, si ce n’est l’au­trice elle-même ? Mais Colette n’a‑t-elle pas tou­jours mon­tré cette ten­dance à s’auto-analyser ? pourrait-on objec­ter. Il est vrai que l’on situe cette écri­vaine dans le genre auto­bio­gra­phique fort sou­vent cepen­dant Sido se dif­fé­ren­cie de ses pré­cé­dents écrits puisque, d’une part, c’est un véri­table pas vers l’au­then­ti­ci­té et, d’autre part, l’au­teur inves­tit un domaine qu’elle n’a­vait encore jusque-là que par­tiel­le­ment explo­ré celui…

Oct 7, 20227065 min read
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Honoré de Balzac – La Peau de chagrin – la mort de Raphaël

Structure : récit où se mêlent dia­logues, des­crip­tions, actions selon une pro­gres­sion tra­gique dont les étapes appa­raissent clai­re­ment : * situa­tion ini­tiale (retrou­vailles des 2 amants avec des­crip­tion poé­tique des l 3009 puis lyrisme des l 3020) * les péri­pé­ties : rejet de Raphaël, exa­men du talis­man par Pauline, sou­ve­nirs heu­reux dans l’esprit de Raphaël, fuite de Pauline, Démolition de la porte par Raphaël, désir et der­nières ardeurs de Raphaël. * situa­tion finale : mort de R pré­cé­dée de la ten­ta­tive de sui­cide de Pauline (registre tra­gique du roman noir et registre pathé­tique) Récit théâ­tral et mélo­dra­ma­tique : * champ lexi­cal du regard : »vit, aspect, yeux, mon­trant, regardes, exa­mi­na, voyant » * Indications sur sen­ti­ments et expres­sions corporelles…

Sep 26, 20227224 min read
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Le Surréalisme (XXème)

Contexte his­to­rique et ori­gines du Surréalisme De 1914 à 1918, la France et l’Allemagne s’opposent dans un conflit où sont entraî­nés la plu­part des pays d’Europe. La guerre de tran­chées fait des mil­lions de morts. Les hor­reurs de ce conflit mon­dial sus­citent un sen­ti­ment de dégoût et de révolte qui s’exprime par le rejet des idées et de l’art du XIXe siècle. Les intel­lec­tuels ques­tionnent les valeurs et la supré­ma­tie de la civi­li­sa­tion occi­den­tale. Le groupe sur­réa­liste se consti­tue en 1924. Les trois fon­da­teurs his­to­riques sont André Breton, Aragon et Soupault qui ont tous vécu l’expérience de la guerre. Ils sont influen­cés par les tra­vaux de Freud qui découvre l’inconscient et le rôle du rêve dans le psychisme…

Sep 19, 20226413 min read
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Le théâtre surréaliste (XXème)

La guerre (1914−1918) ayant pro­vo­qué l’ef­fon­dre­ment des valeurs huma­nistes et bour­geoises sur les­quelles repo­sait la socié­té euro­péenne, le nou­veau siècle va éga­le­ment pro­fi­ter d’un cou­rant artis­tique d’une ampleur et d’une por­tée sans égal. Le Surréalisme, né du Dadaïsme, va en effet don­ner nais­sance à une pen­sée et à une esthé­tique révo­lu­tion­naires, influen­cer pro­fon­dé­ment et dura­ble­ment la créa­tion artis­tique dans tous les champs, y com­pris celui du théâtre. Si le terme sur­réa­lisme, emprun­té à Apollinaire, désigne bien une nou­velle façon de conce­voir et de repré­sen­ter la réa­li­té, on pou­vait pen­ser que le théâtre devien­drait un lieu pri­vi­lé­gié d’ex­pres­sion de ce nou­veau cou­rant artis­tique. Or il n’en est rien. Les pré­cur­seurs n’ont pour­tant pas man­qué qui, de Pierre Albert-Birot et…

Sep 19, 20226133 min read
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